La VMC hygroréglable : Fonctionnement, types, avantages, inconvénients et prix
La VMC hygrovariable ou hygroréglable est un système de ventilation à simple flux qui permet de renouveler l’air ambiant. Il est possible d’installer cet équipement à la fois en neuf et en rénovation. Il améliore la qualité de l’air et restreint la présence d’humidité à l’intérieur de la maison. La VMC hygrovariable présente à la fois des coûts abordables et une efficacité optimale.
Fonctionnement d’une VMC hygroréglable
Voici les différents éléments qui composent un système de ventilation hygroréglable :
- Entrée d’air
- Bouche d’extraction
- Conduit
- Moteur VMC
- Évacuation du toit
La VMC aspire et extrait l’air pollué des pièces techniques (salle de bain, WC, cuisine) grâce au moteur. La création de la dépression entraîne l’introduction d’air neuf dans l’habitation via les entrées d’air situées dans les pièces principales (pièces de vie, chambres).
Si une VMC hygroréglable est utilisée, le débit de ventilation est ajusté individuellement en fonction du niveau d’humidité. L’aération de l’air est personnalisée en fonction des besoins, ce qui permet d’optimiser les consommations d’énergie, que ce soit pour le chauffage (moins d’air chaud extrait) ou pour la consommation électrique du moteur (moins puissant). Il est évident que la puissance augmente en fonction du temps.
Si une ventilation hygroréglable de type B est utilisée. L’humidité ambiante influence les débits des bouches d’extraction et des entrées d’air :
Quand les bouches d’extraction sont variables en fonction de l’humidité et des entrées d’air à débit fixe, on parle de ventilation hygroréglable de type A. Cependant, afin de maintenir une installation cohérente et efficace, il sera toujours préférable de choisir une solution VMC hygroréglable de type B (avec des entrées d’air et des bouches qui varient en fonction de l’humidité).
La réglementation exige, dans tous les cas, un fonctionnement continu de la ventilation avec des débits à respecter en fonction du nombre de pièces. Ce débit diminue lorsqu’il s’agit d’une VMC hygroréglable :
| Nombre de pièces | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 |
| Débit m³/h | 10 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 |
Quels sont les avantages d’une VMC hygroréglable ?
Une VMC hygroréglable, qu’elle soit simple ou double flux, assure la santé de vos pièces grâce à une bonne qualité de l’air intérieur… tout en diminuant vos dépenses énergétiques par rapport à un système de ventilation autoréglable.
Plutôt que d’aspirer la même quantité d’air tout au long de la journée, la VMC simple flux hygroréglable adapte son aspiration en fonction de vos besoins. De cette manière, elle absorbera davantage d’air lors de la préparation du repas dans la cuisine. Et en votre absence, elle consommera moins d’air en milieu de journée.
Une VMC hygroréglable, qu’elle soit simple ou double flux, assure la santé de vos pièces grâce à une bonne qualité de l’air intérieur… tout en diminuant vos dépenses énergétiques par rapport à un système de ventilation autoréglable.
De son côté, une VMC double flux hygroréglable offre un double bénéfice : une régulation des débits d’aspiration (via les bouches hygroréglables) et un air entrant chauffé par le groupe double flux. En hiver, même si la température dehors est de 5 °C, grâce au double flux hygroréglable, l’air qui pénètre dans votre pièce atteindra environ 19 °C, remarque Olivier Lenelle. Ainsi, vous pourrez économiser sur votre facture de chauffage (jusqu’à 25 %). Une solution parfaite pour maintenir un air sain et constamment renouvelé tout en faisant des économies!
Quels sont les inconvénients d’une VMC simple flux hygroréglable ?
Grâce aux entrées d’air, la VMC simple flux hygroréglable permet d’éliminer l’air vicié des pièces humides de la maison et de le remplacer par de l’air neuf provenant de l’extérieur.
Cette technologie offre de nombreux avantages, mais elle comporte également quelques inconvénients indésirables tels que :
- Adaptabilité aux environnements extérieurs : Un système de récupération de chaleur n’est pas inclus dans une VMC simple flux autoréglable, ce qui la rend vulnérable aux conditions extérieures. En cas de forte chaleur ou de froid à l’extérieur, cela peut avoir un impact sur la température à l’intérieur de la maison.
- Maintenance régulière nécessaire : Comme tout dispositif de ventilation, il est essentiel de réaliser un entretien régulier pour assurer un bon fonctionnement d’une VMC simple flux autoréglable, en particulier pour nettoyer la mototurbine et les conduits d’air.
- Le coût initial est élevé : L’achat et l’installation d’une VMC simple flux hygroréglable peuvent être plus onéreux que ceux d’une VMC simple flux autoréglable. Cela est dû à la disparité technologique.
Les différents types de VMC hygroréglables
L’humidité réglable de la VMC est un système de ventilation simple flux qui utilise le taux d’humidité relative de la pièce pour réguler la ventilation. C’est une ventilation plus avancée qu’une ventilation autoréglable, qui peut être activée manuellement par l’utilisateur. Elle peut être à un seul ou à plusieurs flux :
- La VMC simple flux hygro A : permet d’automatiser le débit des bouches d’évacuation en fonction du taux d’humidité ambiant grâce à des capteurs.
- La VMC simple flux hygro B : offre une meilleure performance en plus des bouches d’évacuation, car elle peut également ajuster les entrées d’air en fonction de l’humidité.
- La VMC hygroréglable à double flux : consiste à utiliser un échangeur thermique pour récupérer les calories de l’air vicié afin de chauffer l’air entrant, et elle se régule automatiquement en fonction de l’huissiere.
Comment installer une ventilation mécanique hygroréglable ?
Il est nécessaire de mettre en place les manchettes d’abord au niveau des pièces techniques. Ainsi, la forme ronde est tracée en suivant le contour de la manchette, puis le placo est découpé à l’aide d’une petite scie à main. Les gaines isolées sont ensuite placées dans chaque manchette en respectant les diamètres correspondants : 125 mm pour la bouche cuisine, 80 mm pour les sanitaires.
Ensuite, l’alimentation de la VMC est coupée afin de connecter le groupe moteur. En général, il est suspendu à l’aide d’une cordelette afin d’éviter les vibrations susceptibles de provoquer des perturbations sonores. Le branchement électrique est extrêmement traditionnel (Phase, Neutre, Terre). Quand le moteur fonctionne à deux vitesses, un interrupteur déplacera la phase entre les deux bornes prévues (typiquement indiquées L1/L2 ou V1/V2).
Les gaines sont ensuite découpées afin de les connecter au moteur, en évitant les coudes ou les longueurs superflues. Il est possible de faire la jonction en utilisant un collier de serrage ou en utilisant un système de clip du fabricant. Il est préférable de boucher les piquages non utilisés, en utilisant souvent un bouchon (ou en utilisant du scotch en secours). Cependant, en cas de surdimensionnement du moteur, il peut être judicieux de placer une gaine « en attente » dans le grenier. Cela éviterait de surventiler l’intérieur, ce qui entraînerait des pertes de chaleur inutile et parfois des bruits causés par un flux d’air trop élevé. Dans cette situation, la gaine entraîne des pertes de charge supplémentaires.
Enfin, les bouches sont placées selon la finition sélectionnée. La cuisine peut être équipée d’une alimentation électrique qui peut fonctionner à deux vitesses.
Prix, combien coûte une VMC hygro
La VMC hygrovariable ne peut pas bénéficier du crédit d’impôt CITE, mais elle peut bénéficier de la prime énergie auprès de certains secteurs d’activité. Elle profite d’un taux de TVA réduit de 5,5 %. Le coût d’installation varie de 700 € à 2000 € en fonction du dispositif déjà en place et de la complexité de l’installation.
Quelques exemples de prix :
| Marque | Type | Prix |
|---|---|---|
| Vortice | classique | 130 € |
| Atlantic Hygrocosy | basse consommation | 290 € |
| Aldes EasyHome | classique | 320 € |
| Unelvent Ozeo | ecowatt, hygro B | 410 € |
| Aldes EasyHome | microwatt, connectée | 1075 € |
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